Glossary F

Failli : se dit, par ex., d’un pal qui, partant du bord supérieur, n’atteint pas le bord opposé et s’en arrête à peu de distance. Un tel pat serait failli en pointe. — On se sert aussi de ce terme par rapport à des lignes de partition qui n’atteignent pas le bord opposé de l’écu (IV, 51, 52, 53, 54.)

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Falot. Corbeille de fer destinée à contenir des matières inflammables qu’on allumait afin de donner des signaux. On en avait avec un manche pour être portées à la main (VI, 12e rang, 11) , et sans manche pour être attachées aux créneaux d’une tour (V, 12e rang, 10.)

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Fanal. Falot haussé sur un échafaudage (VI, 12e rang, 13.)

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Fanon. Synonyme de Manipule.

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Fasce. Pièce héraldique, consistant en l’espace compris entre deux lignes horizontales (I, 53.)

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Fasce (En): se dit : 1° d’objets placés côte à côte dans la direction propre à la fasce ; — 2° d’une pièce longue posée horizontalement.

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Fascé : couvert de fasces en nombre pair. Le fascé ordinaire est de six pièces, ce qui n’est pas nécessaire d énoncer (I, 58.) S’il y en a plus ou moins, il faut (indiquer. Le fascé ne peut avoir plus de huit pièces; au-dessus de ce nombre ou l’appelle burelé. — On trouve des fascés dont chaque fasce est d’un autre émail (I, 59.)

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Fasces nouées. Fasces qui s’élargissent sur le milieu (I, 62.) On trouve des fasces doublement nouées (I, 63.)

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Faucon. Communément il porte un chaperon qui lui couvre les yeux, des longes et des grillets aux pattes.

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Faux écu, v. Ecu.

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Fer de lance. La forme commune et usitée est celle d’un fer aigu, mais dans quelques armoiries allemandes ou en rencontre qui ont l’aspect de couronnes antiques à trois rayons. C’étaient les fers dont les lances de tournoi étaient munies dans les joûtes quand il s’agissait d’abattre le cimier de l’adversaire. Leur forme les fit appeler petites couronnes, Krönlein, en anglais coronels.

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Fer-de-moulin. Anille d’une forme spéciale que l’on ne trouve que dans les armoiries des Pays-Bas (I, 10e rang, 20.) Dans les descriptions anciennes ils sont appelés -fers de moulin en sautoir, alésés, pattés, anches et ouverts en losange” (v. Anille.)

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Fermail. Les fermaux sont de diverses espèces : ronds, ovales, carrés ou en forme de losange (VI, lie rang, 6—9.)

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Feuillé: indique (émail des feuilles d'un arbre ou d’une plante.

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Feuille de nénuphar, v. Nénuphar.

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Fiché: se dit de meubles tels que croix, pals etc. dont le pied est aiguisé (I, 18; III, 23) , et principalement de petites croix dont le pied est effilé (VI, 5e rang, 22.)

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Figuré : se dit des lunes et croissants qui portent les traits d’un visage humain et des besants qui en montrent l’empreinte.

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Fil, v. Lambel.

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Filet. Nom qui s’applique aux bandes, barres ou croix réduites à leur moindre épaisseur. Alors on dit “filet en bande”, “filet en croix,” etc.

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Filière. Diminutif de la bordure, dont elle n'a que le quart.

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Flanchis. Petits sautoirs (VI, 5e rang, 19.)

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Flancs. Ce sont les bords de l’écu, à dextre et à senestre.

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Flanqué en rond. Cette partition est produite par (écartelé en sautoir dont les deux flancs sont arrondis et séparés, au lieu de finir en pointes qui s’entretouchent au coeur de l’écu (IV, 34, 35.)

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Fleur-de-lis. Les fleurs-de-lis sont représentées de diverses manières, en conservant toujours leurs caractères principaux: une feuille érigée, accostée de deux feuilles récourbées, le tout réuni par une bandelette horizontale, qui laisse visible les pieds des trois feuilles (I, 70; III, 54, 62.) Dans les fleurs-de-lis au pied coupé ou au pied nourri ces pieds manquent aux dites feuilles (II, 35.) Pour la fleur-de-lis épanouie (VI, 4e rang, 5) , v. Epanoul. — La fleur-de-lis est dite fleur-de-lis héraldique lorsqu’il est nécessaire de la distinguer du lis naturel ou lis de jardin. Dans les armoiries allemandes et anglaises ou trouve des exemples de fleurs-de-lis héraldiques tigées et feuillées, et quelquefois même la tige montre des racines, comme si elle était arrachée de terre (V, 30, 31.) v. Bâtons fleurdelisés.

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Fleurdelisé: se dit d’une pièce des extrémités de laquelle semble sortir une fleur-de-lis (V, 31; VI, 5e rang, 13.)

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Fleur-de-néflier. Fleur en forme d'étoile, à cinq feuilles ondoyantes (VI, 4e rang, 11)

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Fleuri: se dit îles plantes dont les fleurs sont d'un autre émail que le feuillage.

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Fleuronné et florencé : se dit des croix dont les extrémités se terminent en forme de fleur-de-lis (VI, 5e rang. 11) , et des fasces et trècheurs ornés à l'entour de fleurs-de-lis alternativement debout et renversées (II, 1, 49.)

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Foi. Nom héraldique qu'on donne a deux mains jointes (I, 23.)

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Forces. Ciseaux dont se servent les tondeurs de drap et les tondeurs de moutons. Four ces derniers les foires ont des bouts carrés (VI, 10e rang, 22.) tandis que pour les premiers ils ont des pointes (VI, 10e rang, 23.) Ce sont presque exclusivement les forces aux bouts carrés qu'on voit dans les armoiries.

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Foudre, du genre masculin en langage héraldique. Le foudre est représenté en forme de faisceau de flammes montantes et descendantes, avec quatre dards en sautoir, dont les branches sont à angles rentrants et saillants (VI, 13e rang, 1.) Dans les armes de l'Empire français le foudre, sur lequel l'aigle était perchée, avait la forme d’un tortil posé en fasce, entouré de deux ou trois anneaux sur le milieu.

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Fourché: se dit de la queue du lion lorsqu'elle est fendue en deux bouts, ce qui n'est pas essentiel et n est autre chose, en effet, qu'une manière d'ornementation des anciens peintres héraldistes. Les lions à une seule queue ou à la queue fourchée ont la même valeur, et peuvent être représentés indifféremment de l une ou de l’autre manière.

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Fourcheté : se dit d'une croix dont les bras se terminent en fourche (III, 32.)

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Fourrure. Dans quelques armoiries, spécialement allemandes, on trouve des pièces héraldiques ou des objets de fourrures qui ne sont pas des fourrures héraldiques hermine et vair, mais qui ont la forme naturelle. Dans ce cas, il faut en spécifier la couleur.

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France, v. Chef de France et semé de France.

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Franc-quartier. Pièce carrée qui occupe l'un des angles supérieurs de I écu, généralement celui à dextre et qui a trois parties de largeur et trois parties et demie de hauteur, des sept parties de la largeur de l'écu. Presque sans exception le franc-quartier est chargé d'une ou plusieurs figures (II, 33.)

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Frette. Ce meuble que l'on ne rencontre gueres que dans les armoiries anglaises, est formé de une bande et d’une barre, en sautoir, passées dans une grande marie posée au centre de l'écu, toutes res pièces de moindre largeur que d'ordinaire (IV, 12.)

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Fretté. Le fretté se compose de trois bandes el de trois barres passantes les unes au-dessus et au-dessous des autres en forme de treillage, de manière à laisser des espaces vides qu’on appelle clairevoiex (IV, 11) . — Des pièces longues, par ex. des lances, peuvent également être frettées, c'est-à-dire entrelacées à la manière d un fretté.

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Fruité: se dit d'un arbre chargé «1e fruits d'un autre émail que le feuillage.

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Furieux. Terme pour le taureau et la licorne, dressés sur leurs pieds. On peut tout aussi bien dire rampant.

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Fusée. Losange allongée et elffilée (IV, 10.)

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Fuselé: se dit lorsque l'écu ou une pièce est entièrement couverte de fusées entre lesquelles il ne reste pas d’espace. D'ordinaire la direction du fuselé est verticale (IV, 20) , mais il y a des fuselés en tende et en barre (IV, 21.)

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Fusil, v. Toison.

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Fûté : indique l'émail du fut d’un arbre ou du bois d une flèche.

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