Glossary T

Taf ou Tau, v. Béquille de Saint-Antoine. Taillé. Partition de l’écu au moyen d une ligne diagonale, tirée de senestre à dextre (I, 30, 49.)

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Taré. Synonyme du mot posé ou placé, lorsqu’il s'agit d'un casqué ; par ex. tare de front, taré de profil, taré de trois quarts.

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Tau, v. Taf.

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Taureau. Il porte la queue levée au-dessus du dos. Lorsqu’il est rampant, on le dit furieux.

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Tenants. Figures humaines qui tiennent l’écu des armes. Lorsque l’écu est tenu par une figure humaine et un animal, on les nomme ensemble tenants (v. Supports.)

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Terrasse. Nom du sol qui, en général, se trouve à la pointe de l’écu (III, 65; V, 16.) Lorsque la terrasse semble détachée et ne s’élève pas immédiatement de la base de l’écu, mais qu’il y a un espace vide, on dit terrasse isolée.

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Terrassé : se dit d’un arbre ou d’une plante posée sur une terrasse.

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Tertre. Petite terrasse, peu large et quelque peu élevée, moins élevée cependant qu’une colline. Dans les armoiries allemandes, autrichiennes, suisses, italiennes on donne au tertre, presque sans exception, trois coupeaux arrondis, d’un contour fortement accusé (VI, 4e rang, 16.)

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Tête d'Argus: représenté sous la forme d’une tête d'homme couverte d’yeux humains et posée de front. Ce meuble se trouve dans les armes de Santeuil, en Ile-de-France.

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Tête deGérion. Tète humaine monstrueuse, composée de trois visages, le premier posé de face et les deux autres regardant vers dextre et vers senestre. On en trouve un exemple dans les armes de la famille milanaise de Trivulzi.

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Tête de Janus. Tète humaine composée de deux visages, dont l'un regarde vers dextre et l’autre vers senestre. La famille von Jan, en Wurtemberg, porte ce meuble dans ses armoiries.

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Têtes de léopard et Têtes de lion. Sous ces deux dénominations on comprend des tètes de lion, mais on appelle exclusivement têtes de lion celles qui sont vues de profil, et têtes de léopard celles qu’on voit de face (II, 54.)

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Tête de Méduse. Tète de femme posée de face, les cheveux remplacés par des serpents tortillants.

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Tête de Midas. Tète d'homme ayant des oreilles d’âne, portée par la famille de Herda, en Saxe.

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Têtes de More. Ce sont des tètes de nègre, toujours posées de profil. La couleur noire leur est tellement propre, qu’il n’est pas nécessaire de l’exprimer (II 56.)

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Tiercé. Divisé en trois parties égales au moyen de lignes droites. De cette manière on obtient le tiercé en bande (II ,22), en barre, en chevron (III, 15),en écusson, en fasce (II, 2), en pairie (III, 55), en pairie renversé (III, 57) et en pal (I, 50.) Les armes de Blanc d’Hauterive sont tiercées en écusson, ce qui veut dire que l’écu a l'apparence de trois écussons de grandeur différente couchés l’un sur l’autre.

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Tlercefeuilles. Fleurs à trois feuilles pointues (VI 4e rang, 8.)

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Tierces. Fasces très-rétrécies, toujours employées au nombre de trois. La position horizontale leur est propre; toute autre position doit être indiquée (II, 11.)

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Tigé : se dit de l’émail de la tige des plantes et des fleurs.

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Tigre. Les tigres sont très-rares en armoiries et servent communément de supports. On les représente sous leur couleur naturelle.

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Tigre héraldique. Cet animal chimérique qui ne se trouve que dans des armoiries anglaises est toujours passant. Il a la tète d’un crocodile et le corps d’un lion, la queue relevée sur le dos. En outre, il se distingue par deux touffes de poils des deux cotés du cou (V, 55.)

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Timbre. Nom collectif de tout ce qui se place au-dessus de l’écu : casque, cimier, lambrequins. L’écu, ainsi orné, est dit timbré.

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Tire. Nom d’un rang de points dans l’échiqueté. A la PI. II le n° 16 est de huit tires, le nº 47 de cinq tires.

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Toison. Dépouille d’agneau ou de mouton (VI, lie rang, 3.) — Le collier de la Toison d'Or est delà dernière rareté en armoiries, mais assez souvent on y rencontre une des parties intégrantes du collier, savoir le fusil (VI, 11e rang, 4.)

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Tortil. Nom du hourlet qui entoure les tètes de More, qui alors sont tortillées. Quelquefois c’est un simple ruban ; d’autres fois on voit deux rubans enroulés d’émaux différents. Le tortil, de forme circulaire, se trouve dans les armes des Jocelyn comtes de Roden, en Irlande (VII, 9e rang, 1.)

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Tour. Sa forme ordinaire est celle d’un édifice rond; mais on trouve des tours carrées et autres. On dit ajouré des fenêtres et ouvert de la porte. La tour est toujours crénelée; s’il en était autrement, il faudrait l’indiquer (VI, 6e rang, 1—5, 11 ; 7e rang, 2.)

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Tourné, v. Croissant.

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Tourteaux. Petits disques de couleur dans un champ de métal. Dans les armoiries allemandes ils ont presque toujours l’apparence de boules (II, 37; IV, 24.)

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Tourteau-besants. Petits disques composés d’un métal et d’une couleur, et toujours posés dans un champ de métal (IV, 26.) (v. besants-tourteaux.

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Trabe. Nom de la traverse d’une ancre, et de la hampe à laquelle un drapeau est attaché.

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Trait. Synonyme de Tire.

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Tranché. Partition de l’écu, au moyen d’une ligne diagonale, tirée de dextre â senestre (I, 27.)

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Trangles. Les burèles prennent ce nom quand elles sont en nombre impair.

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Trêcheur. Orle rétréci, ordinairement double, et fleuronné,c’est-à-dire orné de fleurs-de-lis qui sont alternativement debout et renversées (II, 49.)

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Trèfle. Feuille à trois parties arrondies, munie d’une tige. Lorsque le trèfle est privé de cette tige, il faut l’indiquer (VI, 5e rang, 7.)

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Treflé : se dit des objets dont les extrémités ont la forme d’un trèfle et des demi-cercles sur les ailes des aigles de Brandebourg et de Prusse qui se terminent en trèfle (VI, 3e rang, 8; 5e rang, 12.)

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Treillis. C’est un fretté alésé, cloué dans les intersections, meuble extrêmement rare dans les armoiries.

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Treillissé. On entend sous cette désignation un fretté de plus de six pièces, qui, vu leur plus grand nombre, sont très-rétrécies.

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Triangle. Meuble qui représente un triangle équilatéral et qui est communément posé sur sa base (VI, 8e rang, 18.) S’il en était autrement, ou le nommerait versé. Dans beaucoup de cas le triangle est vidé et on voit le champ à travers (VI, 8e rang, 19.)

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Trianglé. Rebattement qui est le produit d’une combinaison de lignes horizontales et de diagonales dans les deux sens, de laquelle résulte une série do triangles qui couvre l’écu entier (I, 34, 35.)

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Trompes. Quelques familles portent en cimier deux trompes ou' clairons. On peut supposer que ces objets n’étaient pas originairement des trompes, mais simplement des etuis ou tuyaux destinés à y placer un panache de plumes.

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Tronçonné : se dit des pièces et animaux qui semblent brisés en plusieurs morceaux, sans que pour cela leur forme générale soit altérée.

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